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jeudi 28 novembre 2013

Non, je ne regrette rien !

Le regret, c'est  un choix que nous estimons avoir mal fait et qui provoque en nous un manque. Je fais une distinction avec le remord qui est plutôt la sensation d'avoir mal agi. Même si dans le cas du remord on dit souvent "je regrette de ...".

Si bien entendu j'ai eu des remords, par contre je ne regrette rien. Je ne suis pas spécialement fan de Edith Piaf, mais je trouve sa chanson "Non, je ne regrette rien" très juste. En effet la vie est une succession d’événements qui nous mènent du début de notre vie à ce que nous sommes aujourd'hui.
Certains événements sont bons, d'autres mauvais. et si on regrette les choix qui nous ont mené au mauvais, on oublie qu'ils débouchent bien souvent par la suite sur des choses meilleurs. Mais il faut parfois du recul pour s'en rendre compte. Exemple, un licenciement n'est jamais une chose agréable, sur le coup ça fait même très mal, mais ça peut être un formidable tremplin au renouveau. Pour ma part j'ai dû déménager, quitter mes amis. Et aujourd'hui si ça n'était pas arrivé je n'aurais pas rencontré tout ces nouveaux amis, je ne serais sans doute pas marié, et je n'aurais peut être pas d'enfants. La vie est trop courte pour vivre sur des regrets et il faut aller de l'avant. On ne sait pas ce qu'auraient été les autres chemins, et si ils paraissent après coup un meilleur choix, ils peuvent tout aussi bien cacher un destin funeste.

En écrivant ce début d'article je me suis remémoré une chose qui illustre cela.
Cet un américain en pleurs qui a été interviewé juste après les attentats du 11 septembre 2001. Il travaillait dans une des célèbres tours du World Trade Center. Et ce fameux 11 septembre, il s'éclipsa de son poste pour aller faire une course.  Il aurait pu le faire un autre jour, à un autre moment, ce n'était pas pressé mais il a fait le choix d'y aller à ce moment là. Sa course a duré plus longtemps que prévu, et il  s'est rendu compte qu'il ne serait jamais à l'heure pour sa réunion...  et lorsqu'il est sorti de la boutique où il était, un avion percuta la tour juste là ou il aurait dû être. Dans ce cas, la personne a pu regretter son choix au moment de passer à la caisse, voyant qu'il ne serait pas à l'heure à sa réunion... mais il a rapidement découvert que si il avait fait un autre choix, il ne serait plus là. Mais combien de choix faisons nous où il nous est impossible de connaître les résultats d'un choix différent. Surtout que ce qui est mauvais à court terme peut être bon à long terme, et vis versa. On ne peut pas savoir.

Voilà pourquoi, la plus mauvaise chose à faire est de vivre sur des regrets, ils nous empêche d'embrasser le présent et de vivre pleinement. Et comme disait Jean Jaures :
" Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir."

Vivons sereinement.

mercredi 27 novembre 2013

Ces petites addictions de tout les jours

N'est elle pas mignonne
Christine Lewicki
Il y a quelques années j'ai découvert que j'étais prisonnier. Oui, prisonnier de moi même et de petites habitudes qui sans m'en rendre compte sont devenues des addictions et me pourrissaient la vie.

J'ai fait cette découverte en 2010, en lisant le blog de Christine Lewicki J'arrête de râler. Je ne sais plus comment je suis tombé dessus, mais étant moi même réputé râleur le sujet m'intéressait. Sans doute que si ce blog avait été tenu par un gros barbu tatoué je ne serais pas aller plus loin, mais voilà Christine est une jolie blonde au sourire angélique et ses vidéos quasi quotidienne étaient bien sympa. (C'est peut être sexiste comme remarque mais c'est hélas la vérité ...et j'en profite pour préciser que je n'ai rien contre les gros barbus tatoués :P). Je dois quand même avouer qu'au départ je n'étais pas du tout convaincu. Christine expliquait que la râlerie engendrait frustration, énervements et fatigue, sans compter que c'était vite insupportable pour l'entourage. Je trouvais sa vision : " il faut 'célébrer' chaque jour les choses agréables" un peu trop caricatural et un peu secte avec son gourou (Christine si un jour tu me lis, je m'excuse mais c'est effectivement ma première réaction :-P). Malgré cela je l'ai suivi sur son blog essayant de ne pas râler durant 21 Jours consécutifs (Pourquoi 21 jours ? Et bien allez voir sa FAQ). Bien entendu elle n'a pas réussi du premier coup. Mais au fur et à mesure je me suis dit, et si j'essayais ... Et c'est vraiment à ce moment là que j'ai découvert à quel point ça faisait du bien de ne pas râler. Tout simplement lâcher prise sur les choses qu'on ne peut pas changer et transformer certaine frustration en plaisir. Un train en retard, je ne peux rien y changer, et au lieu de râler ou de bouillir intérieurement, j'en profite pour lire ou regarder une série sur mon smartphone. Vous allez rire, mais je suis beaucoup plus zen, moins fatigué, et donc plus agréable pour les autres.
Mais si râler était une addiction néfaste, j'ai découvert que j'en avais d'autres et que mon entourage en avait aussi. En voici une liste non exhaustive...
  • Certains sont accro à leur smartphone, et sont incapables de le lâcher, même lorsqu'ils sont avec des invités ou qu'ils sont eux même invités.
  • J'ai été moi même à une période ou je recevais beaucoup de colis accro à la boite aux lettres, allant plusieurs fois par jours vérifier si on n'a pas reçu quelque chose.
  • D'autre sont accro aux emails ou Facebook avec cette impression de frustration lorsqu'on a rien de neuf.
  • Et puis il y a aussi les acheteurs compulsifs qui se sentent obligés d'acheter quelques choses à tout prix, même lorsqu'ils en n'ont pas vraiment besoin, se retrouvant parfois dans le rouge...
  • Les personnes qui doivent absolument avoir un planning de ministre et qui parfois finissent avec une extrême fatigue et pire qui font un burnout
  •  Les personnes qui n'arrivent pas à lâcher les jeux vidéos et qui deviennent irritables (Il y a des enfants , mais aussi des adultes, si si j'en connais)
  •  Les personnes maniaques des petits détails sans importance. Qui lorsque les choses ne sont pas parfaites, sont dans tout leur état.
  •  J'ai même découvert sur le blog La bulle de Marjotte que se peser pouvait faire partit de ces addictions.
  • Une amie m'a fait remarqué qu'elle avait une addiction a l'argent ... mais là on est tous pareille surtout quand on est dans le rouge... difficile de se débarrasser de ce problème de société ^_^ 
Bref, il y en a bien d'autres. Finalement toutes ces petits addictions ne sont pas loin des troubles obsessionnels compulsifs. Le plus important et de les identifier et de réussir a s'en détacher. Et lorsqu'on arrive à s'en libérer, ne plus ressentir un manque, une frustration on redécouvre d'autre chose qu'on avait parfois oublié. Je me demande parfois si notre génération n'est pas plus enclin à des addictions que nos parents ou grands parents.
Et vous, vous êtes vous découvert des petites addictions ?

lundi 18 novembre 2013

Les Brevets freins de l'évolution

J'ai toujours été gêné par les dépôts de brevet. Je n'ai jamais compris qu'une personne ou une entreprise puisse avoir la vanité d'interdire l'exploitation d'une invention par un tiers.
C'est sûrement un excès de philanthropie de ma part, mais je vais essayer de vous expliquer mon raisonnement.

Qui dit "brevet", dit "inventeur". On a tendance à s'imaginer qu'un inventeur à créer quelque chose comme ça à partir de rien. La racine latine à l'origine des mots "inventeur" et "invention" est "invenire" qui signifie "trouver". (Oui je fais des fautes d'orthographe mais je sais ouvrir un dictionnaire ;o) ). Une invention ne sort pas comme ça du néant. Si quelqu'un en a fait la découverte d'autres aussi peuvent la faire. Je ne vois pas pourquoi celui qui arriverait en deuxième position ne pourrait pas lui aussi exploiter le fruit de sa recherche.

Autre point important pour moi : Pour faire cette découverte l'inventeur a obligatoirement utilisé les inventions de quelqu'un d'autre. Il ne peut donc à mon sens être totalement propriétaire de ce qu'il a trouvé. Imaginez si quelqu'un avait déposé un brevet sur la roue, interdisant aux autres de l'utiliser.
Effectivement les brevets sont limités dans le temps. Mais aujourd'hui il faut attendre 20 ans pour qu'un brevet tombe dans le domaine public, c'est beaucoup trop long, (surtout dans le monde des nouvelles technologies). Si les brevets au départ sont prévus pour permettre à l'inventeur de rentrer dans ses frais, aujourd'hui les brevets sont surtout une arme pour bloquer la concurrence. Les entreprises n'hésitant pas à déposer tout et n'importe quoi afin de pouvoir attaquer et faire interdire un produit concurrent.  tout en faisant traîner les négociations pour l'utilisation du brevet. Et il ne faut pas oublier que c'est plus souvent le premier "déposeur" qui en bénéficie que le premier "inventeur".
La recherche coûte cher, mais au vu des bénéfices monstrueux qu'engrange ces entreprises je ne pense pas que le financement de la recherche soit vraiment un problème
 Je suis bien conscient que le problème des brevets est bien plus complexe que ça. Mais je ne peux m'empêcher de penser que l'humanité s'est construit sur le partage de ses découvertes et qu'il y a sûrement moyen de les partager simplement tout en rentrant dans ses frais.
Juste pour donner un exemple des guerres de brevets voici un article qui vient de paraître sur l'excellent site http://www.phonandroid.com :
- Apple : « Samsung a changé notre perception en copiant l’iPhone »

samedi 16 novembre 2013

Et si l'histoire n'était que fiction !

Avez vous déjà remarqué la façon dont nous apprenons l'histoire ?
Que ce soit dans les livres ou lorsqu'une personne nous les rapporte, les faits historiques sont toujours racontés avec une telle certitude qu'elle ne laisse que peu de place au questionnement.

Pourtant quand je regarde les faits qui arrivent de nos jours, je remarque qu'il y a toujours plein de versions différentes. Des choses sont dites, contre dites, inventées, cachées, mystifiées et il reste toujours une impression d'incertitude. N'y a t'il jamais eu d' armes de destruction massive en Irak ? Quoi penser des affaires de corruption qui tournent autour de nos politiques ?  A plus petite échelle  que les grands événements historique, lorsque je lis ou j'entends parler d’événement où  j'étais présent, j'ai tout simplement l'impression que nous ne parlons pas du même événement.
Alors, si aujourd'hui nous avons tant de mal à connaître un fait , comment peut on être aussi sûr que des événements passés se soient bien déroulés comme on nous le dit ?
La plus part du temps a cette question on me répond : "On a retrouvé des traces, des écrits ..."
Effectivement mais tout comme aujourd'hui est ce qu'un écrit est une preuve en soit ? Est-ce qu'avec une seule pièce d'un puzzle nous sommes capables de savoir exactement à quoi il ressemble une fois fini ?
Je soupçonne que certain événement historique soit fabriqué de toute pièce, romancé, exagéré pour servir une cause. Que ce soit pour manipuler le peuple, faire peur à un envahisseur, ou tout simplement pression sur une personne ! histoire, conte et légende sont peut être bien plus synonymes qu'on le croit. J'ai l'impression que de grands vides historiques ont vite été remplis pour donner quelques choses de vraisemblable.

Attention ! Dans cet article je ne juge pas l'histoire, je juge la façon dont on nous l'apprend. Au final il est impossible de connaître la vérité, on peut uniquement juger les faits que sur des probabilités.
Au lieu de dire : "Voilà comment ça s'est passé ..." ne devrions nous pas plutôt dire  :"Voilà comment nous pensons que ça s'est passé...". La différente est importante. Dans un cas, le fait est absolu et immuable, dans l'autre nous restons ouverts à une possible évolution.

lundi 11 novembre 2013

les pensées d'un Zéro en Orthographe


Dans notre jolie monde de bisounours, vous avez le droit d'avoir des problèmes avec les mathématiques, avec les sciences, et même de ne pas parler Anglais correctement, mais vous n'avez pas le droit d'avoir des problèmes avec l'orthographe et la grammaire.

Si comme moi vous êtes atteint de dysorthographie vous connaissez surement la méchanceté et l’acharnement qu'on peu subir.

"C'est de la fainéantise", "il ne lit pas assez", "il ne fait aucun effort", etc ...

Durant toute ma scolarité j'ai toujours eu zéro en dictée. J'ai pourtant eu des cours particulier, et si les personnes qui ont essayées de m'aider ont perdu de leur orthographe, de mon côté je n'ai que peu progressé. Malgré mes efforts, certain de mes professeurs s'amusaient a me remettre mes dictées avec des notes négatives. Voir pour l'un d'eux de s'adonner au plaisir sadique de l'humiliation ou m'invitant a venir sur l'estrade, il s'adressait a la classe tout en me rendant ma dictée : "Aujourd'hui un nouveau record vient d'être battu dans la médiocrité, vous pouvez l’applaudir" et mes camarades se levaient et applaudissaient.

Aujourd'hui j'ai 37 ans, et malgré cette dysorthographie j'ai réussi professionnellement dans l'informatique où mes autres talents sont reconnu et apprécié. Ce qui n'empêche pas de recevoir de temps a autres quelques méchancetés. Comme lorsque j'ai envoyé en urgence un email pour prévenir d'un dysfonctionnement dans une application informatique, qui aurait pu faire perdre des semaines de travailles a leur utilisateur. En guise de réponse certain ne m'on renvoyé que mon texte avec les fautes soulignées. Ce n'était pas écrit en "sms", c'était lisible et compréhensible et le plus important l'information était bien là claire et précise. Bon nombre de ces personnes ne supporteraient d’ailleurs pas qu'a chaque fois qu'ils font appel a moi je leur rabâche qu'ils ne savent pas se servir d'un ordinateur... et pourtant c'est bien le cas.

Alors pourquoi ce blog ? Et bien nous avons tous nos forces et nos faiblesses. J'ai envie de partager mes pensées, mes idées, mes découvertes, et cela même si mon orthographe n'est pas digne d'une dictée de Bernard Pivot. Tout comme on a pas besoin de savoir faire des dessins photo-réalistes pour expliquer quelques choses sur un schéma, on peu écrire ses idées sans être un grand prix de littérature !

A très bientôt donc ...